Vous entrez dans un bar plus ou moins bondé où il fait une chaleur excessive. La propreté des lieux laisse à désirer, mais ça ne vous dérange pas; vous êtes habitué à la poussière qui règne en permanence sur la Terre. Le barman vous regarde, l'air ailleurs. Il a autre chose à faire que vous contempler de derrière son comptoir de métal rouillé. Les serveuses, quoique gentilles, sont peu loquaces par les temps qui courent. Libre à vous de déambuler dans l'espace, mais le mieux serait de prendre une table, un de ces trucs ronds en vieux bois autour desquels sont déjà rassemblées plusieurs personnes, hommes, femmes ou enfants.